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it's time to tell my story.

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Skylar Beauchamp

Skylar Beauchamp


diary :

it's time to tell my story. 8053a5f0fbb6e2c0a1cd79c8cd0eb8c85b810656

pseudo : rizwans, elle/she.
fc, credits : me winstead, alcara.
messages : 29
points : 33
birthday : 35, december 12.
job : former party girl, illustrator.
love life : in shambles.
hobbies : taking long walks on the beach, annoying bran, actively ignoring her due date.

travel diary
notebook:

   

skylar beauchamp

tw/cw: addiction, violence domestique, alcoolisme, mort par overdose d'un proche, deuil.
nom: Beauchamp - un nom si doux, presque poétique, dont elle porte encore pourtant les marques sur son corps et dans son esprit. On n'échappe pas à son histoire, ni à son héritage.
âge, lieu et date de naissance: Skylar a arrêté de compter après ses vingt-cinq ans. Encore aujourd'hui, elle refuse catégoriquement d'admettre qu'elle a trente-quatre ans, presque trente-cinq. Et c'est à Port Haven qu'elle est née, un douze décembre.
origines, nationalité: Lointaines, vaguement européennes, ses origines sont surtout celles d'une Amérique qu'elle n'a jamais quitté, faute de moyens, d'envie ou d'opportunité.
statut civil: Next question, please ? Si Skylar est très douée pour jouer les entremetteuses (et n'a pas peur du long game...), elle est en revanche incapable de prendre les bonnes décisions lorsque sa vie amoureuse est en jeu. Skylar, c'est une amoureuse de l'amour. Elle aime l'idée d'être en couple, de se réveiller avec l'odeur du café et des pancakes sur le comptoir, de vivre dans une chanson de Taylor Swift (qu'elle rêve de rencontrer, btw), mais toutes ses histoires se sont cassées la gueule, dans le feu, le sang et la souffrance (Bran peut en témoigner, le malheureux ayant souvent dû aller récupérer les affaires de son amie chez des ex peu disposés à revoir Skylar). La dernière en date, avec un richissime héritier new-yorkais, s'est résultée en grossesse. Reste à voir où tout cela la mènera...
occupation, profession: Skylar n'a jamais vraiment eu à proprement parler de profession. Party girl professionnelle, ça, c'est certain, mais à part ça, elle a surtout vivoté, passant de boyfriend en boyfriend (souvent plus âgés et plus riches), se contentant de missions intérimaires lorsqu'elle n'avait vraiment plus un rond. Son talent pour le dessin ne l'a jamais faite vivre, et pourtant, c'était son ambition. Toutefois, elle a profité de sa grossesse et surtout des derniers mois de relatif calme (si l'on peut qualifier une cohabitation avec Brandon Rose de calme) pour se remettre plus sérieusement à sa passion et a même réalisé un album à l'attention de sa fille (car c'est une fille, elle en est certaine).
traits de caractère: Skylar est une illusion. Elle est un sourire constant, un rire tonitruant qu'on entend de loin, the life of the party. Au fil des années, elle a réussi à tisser cette personnalité factice qu'elle brandit face au monde comme un étendard : rieuse, exubérante, prompte à prendre des risques. Il y a sans doute un fond de vérité à cette aventurière ; après tout, elle n'aurait pas tenu aussi longtemps si elle n'avait pas, au fond, aimé être cette fille cool et charmeuse qui réussit à tirer son épingle du jeu grâce à un battement de cils. Mais la vérité, c'est que Skylar est fatiguée. Elle en a assez de se traîner à bout de bras, de s'écrouler lorsque le dernier invité disparaît et qu'elle se sent plus seule et plus vulnérable que jamais. Elle subit encore les traumatismes de son enfance, explose de rage quelques fois, profère des horreurs qu'elle regrette aussitôt et se regarde alors dans la glace, terrifiée à l'idée qu'elle puisse ressembler au père qui a ruiné sa vie. Pourtant, il y a peu de chances qu'elle suive ses pas : lorsqu'elle est en présence de ceux qui lui sont proches, Skylar se transforme en roc. Elle met un point d'honneur à cultiver la tendresse et la douceur dans sa vie, même si elle se laisse parfois rattraper par de vieux démons. Perspicace, particulièrement intuitive et gentiment acerbe, elle se trompe rarement dans ses jugements sur les autres : dommage qu'elle se plante systématiquement lorsqu'il s'agit d'elle-même.
hrp: what an honor to be a beauchamp it's time to tell my story. 1009165394 i can only hope to make this family proud!



los angeles, 2002.
L’appartement était vide. Froid. Les parents de Marco l’avaient fait vider entièrement après les funérailles et elle n’avait pas eu la force de s’interposer face aux déménageurs. Elle les avait observés d’un oeil vague effacer toute trace de l’existence de son petit ami, lampe après tabouret, carton après carton. Ils avaient tout pris, se répéta-t-elle, comme si elle ne percevait pas le vide autour d’elle. Elle butait contre des meubles imaginaires, contre les souvenirs d’une table, les contours absents de leur lit.
Il ne lui restait rien de lui.
Assise au milieu de ce qui avait été leur chambre, Skylar ferma les yeux. La tête lui tournait. Ses paupières brûlaient à force d’avoir pleuré. Lentement, elle s’allongea sur le plancher et écarta les bras, ses doigts rencontrant la surface rugueuse du bois. When everything goes wrong, just lie down, close your eyes and breathe.
C’était ce que sa mère avait l’habitude de lui répéter avant que son père ne débarque dans la chambre. Skylar fermait toujours les yeux à ce moment là. Close your eyes. Une part d’elle se persuadait que si elle ne voyait pas sa mère se faire traîner par les cheveux, ce n’était pas réel. Ce n’était que son imagination, un cauchemar qui n’existait qu’en-dehors du périmètre intouchable de son lit. Peut-être que si elle fermait les yeux un moment, elle les rouvrirait pour découvrir Marco et sa mère au-dessus d’elle, souriants. Vivants. Elle les imagina un instant flotter au-dessus d’elle. Un sanglot transperça sa poitrine et elle plaqua ses mains sur son visage. Personne ne reviendrait. Tous ceux qu’elle aimait mourraient. Mom, Marco. Tous ceux qu’elle aimait souffraient. Jax. Le visage de son frère surgit du néant.  Il était si loin d’elle, désormais. Loin et seul. La culpabilité la submergea de plein fouet, comme une enclume qui serait tombée sur sa poitrine, l’enfonçant dans le sol. You left him. You just ran with a boy as soon as you could and left him behind. Ses sanglots redoublèrent et elle se roula en boule, incapable de se relever. Sans en avoir envie, en réalité. Elle voulait rester là, clouée au sol, l’enclume écrasant ses côtes. Elle voulait payer pour tout le malheur qu’elle avait causé. Pour ne pas avoir empêché Marco de prendre son dernier cachet. Pour ne pas avoir su être une meilleure soeur. Elle ne méritait ni pardon, ni indulgence. La mère de Marco avait raison. You should be dead and my son alive!
Un bruit strident lui donna l’impression de fissurer son crâne. Son téléphone.
Elle tâtonna à sa recherche, toujours allongée sur le dos, et finit par l’effleurer du bout des doigts. Elle ne voulait parler à personne. Mais c’était peut-être les parents de Marco… Quoique, pourquoi l’auraient-ils appelée ? Après tout, le message avait été clair : elle avait jusqu’à ce soir pour partir. Skylar renifla et ouvrit le clapet du téléphone. Les stickers qu’elle avait collés dessus commençaient à s’enlever. Unknown number, NYC.  New York ? Skylar fronça les sourcils et renifla à nouveau. Qui pouvait bien… Par réflexe, elle appuya sur le téléphone vert.
— Skylar Beauchamp ?
Ce fut comme si la voix sortit du téléphone pour lui tirer la tête hors de l’eau. Skylar se plia brutalement en deux. Tout son corps lui faisait mal. Cette voix… Port Haven… La maison sur la plage…
— Hello ? Il y a quelqu’un ? Ou je vais devoir encore appeler 911 ? Ça ne fera que la troisième fois de la soirée, s’impatienta la voix, et cette fois, Skylar en était certaine, c’était lui.
— B-Bran… ?
— Skylar ? C’est toi ?!
— Mais c-comment…, bredouilla-t-elle en reniflant, revenant peu à peu à la réalité. Des mèches de cheveux collaient à son cou. Sa tête allait exploser. Un goût amer engourdissait sa bouche. De quand datait son dernier repas, quelque chose qui ne soit pas des cachets ou en bouteille ?
— Enfin ! ENFIN !  
— Oh, je… Mais il est quelle heure, à New York ? 
Il y eut un son court et brutal à l’autre bout du fil, une inspiration qui ne présageait rien de bon. Skylar n’avait pas besoin de le voir pour savoir que Bran venait de bondir, qu’importe la surface sur laquelle il se trouvait.
— Six mois de silence radio et c’est tout ce que tu trouves à me dire ?  
Six mois. Six mois ? Elle les avait presque entièrement passés dans cet appartement, ne voyant de Los Angeles que ce que ses brèves périodes de sobriété lui laissaient comme souvenirs. Un néon vert, dans lequel le sourire de Marco brillait de mille feux. Une rue bordée de palmiers, et Marco la faisait tourner et tourner encore, jusqu’à ce qu’elle trébuche et tombe, tête la première, sur le pavé. Elle retint un sanglot et appuya la paume de sa main contre son front, comme pour en chasser le souvenir.
— Bran…, reprit-elle, au bord des larmes. Elle n'en pouvait plus.
— Ah non. Non. Don’t ‘Bran’ me. Ma meilleure amie disparaît pendant six mois, je remue ciel et terre pour trouver son numéro et tout ce qu’elle trouve à me demander, c’est l’heure qu’il est. It’s bullshit o’clock, visiblement.  Est-ce que tu sais combien de Beauchamp il existe dans ce pays ? Trop !
— BRAN !
Ce fut le coup de grâce. Peut-être était-ce le fait d’entendre son nom de famille maudit à voix haute, peut-être le manque de sommeil, peut-être le soulagement d’entendre la voix de Bran, mais un cri animal s’échappa d’elle, une longue plainte d’agonie. Elle ne pleurait même plus ; elle se désagrégeait, repliée sur elle-même. Elle avait l’impression de ne plus être qu’une immense blessure à ciel ouvert, et elle saignait, se purgeant du poison qui coulait dans ses veines.
Elle ne sut jamais combien de temps elle se vida ainsi, agrippée à son téléphone, tremblante. Mais quand ce fut terminé, Bran était toujours là.
— Je ne veux rien entendre. Je viens te chercher et tu reviens à New York avec moi, dit-il après un long silence. Son ton était métallique mais Skylar entendit sa voix trembler légèrement.
— Mais je…, commença-t-elle sans trop savoir où elle allait, par réflexe, mais Bran la coupa brusquement.
— Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans ‘je ne veux rien entendre’ ?
Skyla ferma les yeux un instant et inspira à fond. Peu à peu, le tourbillon dans son corps s’apaisait. Elle avait encore mal, elle se sentirait encore pire avant d’aller mieux, mais son coeur commençait enfin à se calmer.
— Ok. Ok. D’accord. Tu viens me chercher, acquiesça-t-elle en détachant chaque mot pour les rendre réels. Bran venait la chercher.
Il y eut de nouveau un silence, confortable, qui se passait d’explications. Comme s’ils ne s’étaient jamais quittés. Comme elle aurait voulu que ce soit vrai, qu’ils n’aient jamais quitté Port Haven et la maison de Bran, la plage, l’odeur du feu de bois, la silhouette de Jax jamais bien loin, les fous rires sur le toit, leurs rendez-vous secrets…
— Bran ?
— Quoi ?
— Je suis ta meilleure amie ?, finit-elle par demander avec un sourire et elle put presque voir Bran lever les yeux au ciel et se mordre la lèvre pour ne pas sourire. Elle le connaissait trop bien.
— Ne t’emballe pas, ça m’a échappé. Prends un ticket et fais la queue comme tout le monde, répliqua-t-il.
Et pour la première fois depuis des jours, Skylar se mit à rire.
It was going to be okay.

new york, may 2021.
— Alors ? Qu’est-ce qu’il a dit ?
Bran l’attendait, appuyé contre la voiture, les bras croisés. Il faisait semblant de s’intéresser au bout de ses chaussures, lunettes de soleil perchées de travers sur le bout de son nez et paraissait complètement insensible à la file de voitures postée derrière lui.
Move your damn car!
Le cri fit tourner la tête à Skylar mais Bran resta royalement indifférent. Il avait posé sa béquille en évidence à côté de lui, comme si ça suffisait à expliquer son immobilité et Skylar sourit brièvement, avant de froncer les sourcils à nouveau. Elle se retourna un instant pour contempler le gratte-ciel dont elle venait de sortir. Quelque part, là-haut, au trente-septième étage, Matthew se servait sans doute un verre et elle n’avait même pas la chance de ce réconfort.
— Ce que dirait un fils de milliardaire à la fille qui lui annonce qu’elle est enceinte après qu’elle a couché avec lui une fois, fit-elle en haussant les épaules, revenant vers Bran.
— That bad, huh ?
Yep. Skylar se passa les deux mains dans les cheveux. Elle n’espérait rien de Matthew. Ils n’avaient fait que se croiser pendant près de dix ans, spectateurs de la tragicomédie brillamment interprétée par Bran et Serena, les observant d’un oeil vaguement amusé se déchirer avec perte et fracas tandis que dans l’ombre, ils passaient des moments autrement plus agréables. Techniquement, Bran n’avait pas besoin de savoir qu’elle était loin d’en être à son premier coup d’essai avec Matthew Hearn. Techniquement, elle n’aurait rien dû attendre de ce type. Ils se l’étaient dits, dès la première fois : let’s just have some fun. Et c’était ce qu’elle avait fait. Oh, elle s’était bien amusée avec Matthew. Elle avait profité du frisson, des week-ends impromptus à l’autre bout du pays, du secret qui rendait tout si… différent. Plus intense. Plus réel, aussi bête avait-elle pu être de le penser.
Et voilà, comme d’habitude, elle était dans de beaux draps.
— De toutes façons, je suis là. Et je parlerai à Serena. Matthew a ses défauts mais il écoutera sa soeur.
La mention de la future tante de son enfant à naître la fit fausser des sourcils. Bran n’était pas sérieux, right ?
— Sa soeur avec qui tu as rompu environ… douze fois ?
Bran lui lança un regard noir mais Skylar ne se démonta pas et lui tira la langue.
— Je suis déjà bien gentil de tolérer ne serait-ce que l’idée que tu portes l’engeance de cette famille diabolique. On n’avait franchement pas besoin d’un Hearn de plus sur cette terre, merci bien.
Skylar sourit malgré elle.
— C’est drôle, j’en connais qui te renvoient le compliment.
— Eh bien, comme je n’ai pas prévu de me reproduire, ils peuvent continuer de me complimenter. Ce serait un usage productif du temps et de la salive de tout le monde, répliqua son meilleur ami en claudiquant vers le côté passager de la voiture.
Skylar ne répondit rien. Elle avait sa petite idée sur les véritables envies de Bran, mais ce n’était pas un sujet qu’elle allait aborder avec lui aujourd’hui. Elle posa une main sur son ventre et se frotta le front du revers de l’ongle. Il fallait qu’elle réfléchisse. Les décisions drastiques et impulsives, c’était pourtant son truc. Elle allait de road-trip spontané en disparition soudaine depuis ses dix-huit ans… Ça n’aurait pas dû être si différent.
Et pourtant, ça l’était. Elle ne décidait plus que pour elle, maintenant.
Elle entra à son tour de la voiture et s’assit au volant. Derrière eux, les klaxons doublèrent d’intensité. Pourtant, elle ne démarra pas. Elle venait d’avoir une idée.
L’idée du siècle.
— Et si on prenait des vacances ?, fit-elle soudainement.
Le regard que Bran lui lança par-dessous ses lunettes de luxe voulait tout dire de son scepticisme.
— Prendre des vacances… de ton chômage ?
— Très spirituel, Brandon. Je suis sérieuse.
— Et on irait où ?
Skylar n’hésita pas une seconde. Soudain, il n’y avait qu’un seul endroit où elle voulait aller. Où elle avait besoin d’aller. Il fallait boucler la boucle.
— À Port Haven.
Cette fois-ci, Bran se redressa. Il ôta ses lunettes, laissant apparaître les cernes qui lui creusaient les yeux depuis plusieurs semaines. Le masque disparut pendant quelques secondes et Skylar le connaissait assez bien pour savoir que l’idée venait de prendre racine, malgré son absurdité. Ils avaient tous les deux toutes les raisons du monde de ne jamais remettre les pieds dans cette ville et pourtant, tout à coup, c’était l’évidence même. Elle le savait, et elle savait qu’il le savait aussi. Son coeur se mit à cogner dans sa poitrine. Port Haven…
— Tu plaisantes, bien sûr ?
— Toi. Moi. La maison de tes grand-parents. Jusqu’à ce que j’ai le bébé.
— Et je suis sensé tout abandonner ? Je travaille, je te rappelle. Je vise un rôle et-
— Tu crois que je ne t’ai pas entendu au téléphone avec eux ? Tu ne pourras pas refaire un pas avant au moins quatre mois. Ta blessure est grave, et le plus tôt tu l’acceptes, plus vite tu pourras te remettre. Tu veux re-danser un jour ou quoi ?
Elle regretta les mots aussitôt qu’ils s’échappèrent de sa bouche, mais il était trop tard. Bran écarquilla légèrement les yeux ; ça ne dura qu’une seconde, juste assez pour voir toute l’étendue de sa peine derrière la fausse indifférence qu’il cultivait depuis l’annonce de son arrêt forcé. Mais Skylar ne recula pas. Elle avait eu tout le temps de se lamenter depuis quelques semaines et sa discussion avec Matthew concluait ce qu’elle savait depuis le test de grossesse positif : elle voulait cet enfant. Elle le voulait loin de New York et des démons qu’elle y croisait à chaque coin de rue, loin des souvenirs chaotiques qui marchaient à l’ombre des gratte-ciels. Et il était temps de faire la paix avec Port Haven, songea-t-elle, la gorge soudain nouée. Il y avait eu la rage et la douleur, mais il y avait eu aussi tant de bonheur, là-bas. Jax lui manquait soudain atrocement.
— Visiblement, que je sois éclopé t’arrange, murmura Bran en se tassant dans son siège, le regard rivé sur un point fixe devant lui.
— Bran, je n’ai pas dit ça comme ça, insista Skylar en fronçant les sourcils. Comment pouvait-il penser un truc pareil ?
— Tu devrais démarrer. Ils ont l’air de s’impatienter derrière nous, fit-il en croisant les bras, visiblement déterminé à ne pas la regarder.
Skylar poussa un profond soupir et démarra.
I’m going, and you’re coming, whether you want it or not.

[sent to: sky, 10:14pm, 05/22]
sorry for the way I acted earlier



[sent to: bran, 10:16pm, 05/22]
you’re… sorry?

who are you and what did you do to brandon rose


[sent to: sky, 10:18pm, 05/22]
very funny. why don’t you turn that into a career?

i know you didn't mean it like that

i’m just scared shitless i’ll never dance again

but it's nothing compared to what you're going through


[sent to: bran, 10:20pm, 05/22]
you'll dance again one way or another, bran

it's definitely not nothing buuuuuuuuut yeah i mean i'm going to be a single mom lol


[sent to: sky, 10:22pm, 05/22]
that's actually the most insane thing you ever did

but i'm honored to be there to witness it and i want to be there for you so


[sent to: bran, 10:23pm, 05/22]
so?



[sent to: sky, 10:25pm, 05/22]
uuuugh you have to make me say it, don't you?

so i guess we're going to port haven or whatever


[sent to: bran, 10:26pm, 05/22]
cool! i pre-bought the tickets so thank god haha

we're leaving tomorrow. pack your bags, baby!


[sent to: sky, 10:26pm, 05/22]
of course we are

see you tomorrow, then


[sent to: bran, 10:29pm, 05/22]
see you tomorrow :p <3


port haven, july 2001.
coming soon.
Gloria Halston

Gloria Halston


pseudo : Olivia
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HAAAAAN it's time to tell my story. 3326588850 it's time to tell my story. 3326588850 it's time to tell my story. 3326588850 it's time to tell my story. 3326588850 it's time to tell my story. 3326588850
trop trop trop trop bien hihihihihihi it's time to tell my story. 3977988806
Skylar Beauchamp

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i simply HAD TO it's time to tell my story. 2636348939 it's time to tell my story. 2636348939
it's time to tell my story. 3977988806 it's time to tell my story. 3977988806 it's time to tell my story. 3977988806 it's time to tell my story. 3977988806 it's time to tell my story. 3977988806 it's time to tell my story. 3977988806
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Gloria Halston

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